Pêche en Auvergne

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mercredi 23 juillet 2014

Des nouvelles de l'inconnu...

Salut à tous !

Avant toute chose, je m'excuse pour la vidéo annoncée dans les précédents articles qui n'est toujours pas en ligne, je ne sait pas si elle sera en ligne au moment ou je publierai cet article mais elle devrait arriver d'ici peu.

Mais revenons un peu au bord de l'eau, j'ai la chance d'habiter à quelques minutes d'un barrage vierge de tout carpistes et au potentiel intéressant. Pour voir un peu ce qu'il s'y cache on décide de planifier deux nuits en semaine avec le Quentin qui traîne la bas depuis un certain temps sans pour autant y avoir mis les cannes. On débute l’amorçage le dimanche soir qui se poursuivra jusqu'au mercredi soir, les deux nuits auront lieu le lundi et le jeudi soir. Arrivés le lundi au bord de l'eau je rejoins Quentin qui commence à tendre ses lignes, le temps s'est amélioré et une semaine de forte chaleur est annoncée. On tend rapidement les cannes avant de s'installer tranquillement pour la nuit. La soirée est plutôt calme et c'est seulement à 1h du mat que le premier run intervient. Le reste de la nuit sera calme et c'est au lever du jour que deux poissons nous rendront visite avant de reprendre le boulot pour ma part.


Jeudi soir, la chaleur est accablante et je rejoins Quentin pour cette deuxième nuit, les poissons ont l'air actifs, on se dépêche donc de charger le boat et d'aller tendre les lignes. Le coup du soir est calme alors on essaye de cravater les perches assez actives dans notre baie. Le soleil vient a peine de se coucher et le festival peut commencer, les touches s’enchaînent à un rythme intéressant et on peine à trouver le sommeil, qui ne viendra d'ailleurs jamais à force de combattre ces petites communes identiques, seulement deux poissons sortent un peu du lot cette nuit, une miroir de 6-7kg et une commune de 5-6. Le jour se lève et le rythme de touches ne diminue pas, il s’intensifie même ! Une touche pousse Quentin à sortir le bateau, ça à l'air un peu plus intéressant et on ne voudrais pas passer à côté d'un poisson qui sortirai du lot. Arrivé à l'aplomb on a du mal à juger cette commune assez longue et qui se bat bien. C'est une fois dans la filoche qu'on réussit à estimer ce poisson qui fait une dizaine de kilo mais qui est un poisson magnifique, sauvage et vierge de toute piqûre. Je toucherai une autre jolie commune un peu moins imposante que celle de Quentin, mais ces quelques poissons font plaisir au milieu des petites communes même si on espérait une surprise d'une autre taille au vu des quelques sauts de cochons et les dire des locaux... Mais bon on ne va pas se plaindre quand au lever du jour on comptabilise plus d'une trentaine de touches sur un lac ou les carpes n'ont jamais croiser le moindre montage. Le rendez-vous est pris dans le week end sur un autre poste pour essayer de convaincre un poisson un peu plus imposant... affaire à suivre !


Après cette nuit pour le moins fructueuse, je redescend dans le Puy-de-Dôme pour faire une nuit avec les deux affreux sur un lac d'une soixantaine d'hectares. Aucune préparation à l'avance pour cette nuit, le poste choisi est bien connu des deux artistes. Pour ma part je choisirait un autre poste. La nuit à produit seulement un poisson sur les cannes à Antho, on retend tranquillement pour la journée. Antho touchera de nouveau un poisson, un peu plus important que celui pris dans la nuit, et je toucherai une toute petite miroir sur la matinée. Avant de plier en début de soirée, Antho enregistre un nouveau départ sur une des ses cannes. Un bilan plutôt sympa pour ce 24H avec 4 poissons au sec sur un lac réputé difficile au dire des locaux. Les deux affreux y retournent d'ailleurs courant Août pendant une grosse semaine et je devrais les rejoindre sur la fin...